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Seb mise sur l’innovation pour redresser la barre (Seb to focus on innovation to raise sales trends)

- Le Figaro - After two difficult years, Seb Groupe sale trends have finally improved thanks to the innovation being shown by the products. In particular s


- Le Figaro -

After two difficult years, Seb Groupe sale trends have finally improved thanks to the innovation being shown by the products. In particular sales of espresso coffee machines have a very positive trend; they represent the 37% of the “coffee” sales of the Group.

SEB en 2006

Chiffre d’affaires : 2,6 milliards d’euros (+ 5,4 % à données comparables), dont 22,4 % réalisés en France.

Résultat d’exploitation : 154 millions d’euros (- 15,8 %).

Résultat net part du groupe : 88 millions d’euros (- 13,7 %).

Dette financière nette : 422 millions d’euros.

Principales marques : Calor, Moulinex, Krups, Rowenta, Tefal.

APRÈS DEUX ANNÉES de vaches maigres, SEB va mieux. L’an dernier, le numéro un européen du petit électroménager a lancé plus de 200 nouveaux modèles, et déposé 97 brevets. Pour Thierry de La Tour d’Artaise, PDG du groupe, « il n’y a pas de fatalité dans notre métier ». Son credo : innover toujours plus pour légitimer des prix plus élevés. Le nouvel aspirateur Shock Absorber, conçu avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie, ne pèse que trois kilos et encaisse les chocs. Il coûte tout de même 199 euros. Sur le marché très disputé des bouilloires, la nouvelle fontaine à eau chaude du groupe est, elle, vendue 60 euros. Mais elle chauffe l’eau instantanément.

Pour chaque type de produit, SEB choisit d’occuper le terrain, en entrée, en coeur et en haut de gamme, du simple fer à repasser au générateur vapeur à chauffe rapide. Si les grille-pain, les pèse-personnes et les cafetières à filtre se vendent mal, les machines à expresso prennent le relais. Leurs ventes ont progressé de 14 % l’an dernier. Elles représentent désormais 37 % des ventes « café » du groupe. Quant aux articles culinaires, ils ont progressé de 8 %. Pour se distinguer de ses concurrents, le groupe n’hésite pas à s’allier à des partenaires. Nestlé pour le café, mais aussi l’agence Élite pour les fers à coiffer : une alliance qui a fait un tabac en Espagne.

Résultat, en 2006, les ventes du numéro un européen du petit électroménager ont à nouveau augmenté en France comme en Europe. Malgré de nouvelles baisses de prix et un renchérissement du coût des matières premières, SEB a aussi préservé sa marge d’exploitation. « Le bilan est positif, s’est félicité Thierry de La Tour d’Artaise, PDG du groupe. Nous avons atteint nos objectifs. C’était une année importante, car nous étions dans une réorganisation lourde, et une année d’acquisitions.  »

« Les Chinois sont lents  »

Pénalisé par des charges de restructuration, le résultat a, lui, encore baissé. En France, le plan de réorganisation a coûté 66 millions d’euros. Presque achevé, il a concerné 890 salariés de quatre usines, trois (à Fresnay, Dampierre et dans les Vosges) devant fermer. Une vingtaine de personnes, selon la direction, sont encore à la recherche d’une solution. « C’est un plan irréprochable en matière sociale », a insisté Thierry de La Tour d’Artaise. Sans réorganisation, « c’est une tout autre histoire que nous vous raconterions », a assuré Jean-Pierre Lac, directeur général adjoint. Pour 2007, SEB mise sur une croissance de 3 % des ventes et il est impatient d’obtenir l’accord des autorités de Pékin pour le rachat, annoncé en août, de la société Supor. «  Nous espérons avoir bouclé l’opération à la fin du deuxième trimestre, dit Thierry de La Tour d’Artaise. Il n’y a pas de sujet d’inquiétude. C’est juste une question de procédure. Les Chinois sont lents. » S’il ne pense pas essuyer un refus, il assure toutefois qu’il a d’autres cibles en tête et les moyens d’envisager de nouvelles acquisitions.

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