Un café, Francis! (A coffee, Francis!)

Quoi de neuf.

Le bon vieil espresso bouge encore. La dosette clooneysienne n'a pas réussi à l'achever. Du moins pas encore. Disons que les capsules, certains commencent à en revenir. Ce système est à la boisson chaude ce que le 4x4 est à la voiture: confortable, pratique, mais polluant. Comment justifier d'autant d'emballage pour un seul petit café? Et autant d'emballage pour emballer des emballages? La résistance s'organise. Nombreux sont ceux qui cherchent désormais à revenir à l'express traditionnel, en poudre, celui qu'on tapote et qu'on renverse un peu partout.

Parmi eux, la prêtresse du design officiant dans le quotidien Herald Tribune, Alice Rawsthorn - un soutien de taille. La journaliste a jeté un pavé dans la mare (de café) en publiant un article expliquant son chemin de croix pour remplacer sa vieille mais belle machine Gaggia. Aussi facile que de trouver un graveur de disques vinyles au Virgin Megastore. La journaliste a dû se rendre à l'évidence: la solution revient vite à choisir la machine la moins moche, alors que la dosette est devenue difficilement contournable. Tant pis pour l'environnement. Alors, l'amateur de café responsable, contraint de vivre avec son époque, peut se rabattre par exemple sur la machine X1 de FrancisFrancis! au design rétro, qui accepte à la fois le café moulu, ainsi que les doses du système ESE de la marque italienne Illy (appelée aussi Amici) entourées de papier biodégradable. C'est déjà ça.